Les travailleurs de Plélan sacrifiés par la CFDT UES Vendée

Mais ils sont où ? (cliquez ici)

Le 27 octobre dernier, la direction générale a annoncé aux salariés du site de Plélan qu’ils n’avaient plus leur place au sein du groupe Fleury Michon.

Depuis ce jour, la direction utilise tous les moyens à sa disposition pour arriver à ses fins : des pressions sur les salariés pour les inciter à partir d’eux même, un PSE et la recherche d’un pseudo repreneur.

Face à cette violence patronale, les salariés de Plélan ne font que lutter, dans un premier temps pour défendre leurs places au sein du groupe, puis pour défendre leurs droits pour partir dans le respect et la dignité auxquels tous les travailleurs du groupe peuvent prétendre.

C’est dans ce cadre, qu’une soixantaine de salariés se sont déplacés sur le siège social le 16 mars dernier. Ce déplacement avait pour objectif de rencontrer Messieurs GONNORD et SALHA à l’origine de cette casse sociale car ces derniers ne cessaient de les éviter. Les travailleurs de Plélan avaient aussi un autre objectif pour ce déplacement : obtenir le soutien de l’ensemble des travailleurs Vendéen par l’intermédiaire de leurs représentants.

A leur arrivée à Pouzauges, les salariés bretons, accompagnés de leurs élus CFDT, ont aperçu les élus CFDT de Vendée détaller comme des lapins et se réfugier dans les locaux du siège social avec la complicité de la direction. Mais de quoi ont-ils eu peur ?

DES SALARIES QUI SE BATTENT ??? QUI LUTTENT POUR LEURS DROITS ???

La CGT, qui n’a de cesse de défendre la place de Plélan au sein du groupe et de soutenir les travailleurs, ne comprend pas cette attitude irrespectueuse et indigne des syndicalistes. Ce « sauve qui peut » fait suite au silence assourdissant de ce syndicat sur la situation de Plélan, dans les différentes instances où il siège (CSE UES, comité de groupe, conseil d’administration…). Seule, la majorité au CSE peut utiliser les outils à disposition de cette instance pour contrer la politique anti-sociale de la direction. Malheureusement, cette majorité appartient à la CFDT, qui, pour une raison qu’on ignore, refuse de les utiliser.

On ne peut que comprendre la colère de nos collègues bretons face à l’absence de soutien de la part de cette section syndicale.

Encore une fois, ce syndicat se fait complice d’une nouvelle casse sociale au sein de notre entreprise. Après la signature de l’accord renaissance fin 2017, qui nous a coûté la perte de plusieurs conquis comme le paiement du temps de pause. La CFDT Vendée cautionne, par son inaction, la fermeture du site de Plélan, alors que la direction ne nous a présenté aucun élément économique et financier qui justifie cette décision.

Lors de cette manifestation, les élus CGT ont réitéré leurs soutiens aux travailleurs bretons. Nous avons été marqués par les différents témoignages de ces femmes et de ces hommes, à qui la direction demande de souffrir en silence, tout en continuant à travailler pour ne pas détériorer la marque « FLEURY MICHON »

RESPECT AUX TRAVAILLEURS DE PLELAN :

 LA DIGNITE SE GAGNE PAR LA LUTTE !!!!

 

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